Un responsable de la communication de Coca Cola en Espagne a démenti jeudi que le groupe ait retiré un spot publicitaire sous
la pression d'une association de victimes du terrorisme, affirmant que cette campagne était déjà "terminée" lorsque l'association l'a dénoncée publiquement.
"Il a été dit quelque chose qui est faux. Nous pouvons fermement affirmer que cette publicité était déjà terminée et dès lors que personne n'a rien retiré, puisqu'on ne pouvait plus la retirer", a déclaré devant les médias Gonzalo Marquez, directeur de la communication de Coca Cola dans le nord.
Mercredi, l'association espagnole de victimes du terrorisme Dignidad y Justicia (DyJ) avait remercié Coca Cola pour sa "réaction rapide" dans un communiqué.
DyJ affirmait que la branche espagnole du géant américain des boissons non-alcoolisées avait "retiré le dernier spot de la campagne publicitaire" qu'elle dénonçait car on pouvait y voir un acteur qu'elle accuse d'avoir soutenu "des rassemblements en faveur de la libération massive de prisonniers de l'ETA", le groupe armé basque.
"La direction de Coca-Cola m'a appelé et m'a informé de cette décision (de retirer le spot) et m'a indiqué que ni la société de production de cette publicité ni Coca-Cola lui-même ne savaient que Gotzon Sanchez participait à ces rassemblements qui couvrent de mépris et de discrédit les victimes du terrorisme", affirmait un responsable de DyJ dans le communiqué.
Chargées de la campagne, l'agence de publicité McCann ainsi que la société de production Lee Films, avaient réagi mercredi en défendant leur "procédure habituelle de casting":
"Il est évident qu'à aucun moment nous n'avons posé de question sur l'idéologie politique des acteurs ni sur d'autres facteurs qui ne relèvent pas de ce qui est strictement professionnel. Le faire aurait même pu relever de la discrimination, selon les règles constitutionnelles et le bon sens."
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